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un autre monde jeudi 23. ce matin, on prend notre temps : l’avion est à 18h25 et le tuk-tuk doit nous prendre à 15h30. les valises sont un peu compliquées à boucler car il faut faire rentrer tout ce qu’on avait laissé à phnom penh puis à kampot. bon, ça rentre. un dernier petit tour dans la capitale, une dernière noix de coco au fcc, café où se réunissaient les correspondants des journaux étrangers et une partie de l’intelligentsia, notamment pendant la période pol poth… une institution dans la ville. voyage sans problème (2h = du gâteau) jusqu’à singapour où nous attendent rick et anne, l’amie d’enfance de béa. il fait nuit, le trajet est court, on est un peu fatigués : de la ville on ne voit pas grand-chose. vendredi 24. c’est au réveil, en regardant par la fenêtre du 8ème étage que l’on s’aperçoit que le cambodge est bien loin : des immeubles tout autour, de vaste espaces verts, des routes/autoroutes un peu partout et, au fond, une immense baie remplie de tankers. anne n’est pas en forme, alors on va aller seuls au jardin botanique. bus, puis métro, le contraste est flagrant avec ce que nous venons de vivre depuis 4 semaines. singapour est une sorte de new-york sur le continent asiatique avec ses buildings, ses grandes avenues, ses magasins rutilants (de plus, c’est black-friday, alors c’est pire), ses feux tricolores, sa circulation « organisée », ses trottoirs propres… heureusement, le jardin est une petite merveille, comme savent le faire les anglo-saxons. on y trouve toute la flore tropicale dans un immense espace où se côtoient forêt native et aménagements paysagers. c’est joliment articulé et se promener dans un tel décor est un vrai plaisir. le bijou, c’est le jardin des orchidées. la variété de couleurs, de formes, de tailles, d’aspects de ces fleurs est mise en valeur par des présentations aussi belles qu’inventives. un régal. le soir, on retrouve les habitudes occidentales : apéritif avec vin rouge de nz (bon, si, si… et puis ça fait un mois qu’on n’en a pas bu) et samousas au bord de la piscine de la résidence d’anne et rick avant d’aller dîner « chez les chinois » dans un restau sea-food. samedi 25. on prend notre temps dans cet appartement confortable. anne nous propose d’aller faire un tour dans un parc au nord de l’ile de singapour face à la malaisie. c’est le domaine de la mangrove où plantes tropicales et animaux vivent les pieds dans l’eau au gré de la marée. un vrai coin de nature (mais ils sont encore nombreux malgré la politique intensive de construction) dans cette ile plutôt dominée par les immeubles. les immeubles, les vrais, on y est au cœur dans la soirée quand nous allons faire un tour dans le loop. la plupart sont rassemblés autour d’un immense bassin formé par la large rivière qui traverse la ville. les perspectives sont impressionnantes et la plupart des buildings sont beaux (notamment le marina sands : trois tours sur lesquelles repose une sorte de longue pirogue), surtout quand vient la nuit et que les illuminations animent tout cet espace. mais revenons à la réalité, il faut aller prendre l’avion. dimanche 26. arrivée à paris vers 7h. personne sur la route, on met à peine une demie-heure pour rentrer rue des maraichers. il fait froid. l’asie est vraiment loin. finies les vacances. publié dans : cambodge 2017 | le 1 décembre, 2017 | pas de commentaires » -- phnom penh, le retour mercredi 22. trop facile : mini-bus avec seulement une demi-heure de retard au départ, peu de place pour les jambes, bagages sous les pieds, arrêt d’une demie-heure pour le repas du chauffeur… à midi on est chez seng, un peu comme à la maison avec les mêmes habitants, les mêmes habitués, les mêmes habitudes, dans la même chambre… pour les derniers achats, on va au « marché russe ». un immense bazar, comme les autres marché ici, où l’on vend de tout sauf du caviar et de la vodka. russe parce que c’était le quartier des camarades soviétiques au moment des relations de coopération entre le cambodge et l’urss. un dernier amok dans un restau au bord du tonle sap et retour à la chambre pour préparer les valises. demain, on prend l’avion pour singapour. publié dans : cambodge 2017 | le 22 novembre, 2017 | pas de commentaires » -- mais qui nous mène en bateau ? mardi 21. bien sûr, aujourd’hui on part et il fait beau. pour profiter un max de l’ile, on a pris deux places dans le bus de 15h30 qui doit nous ramener à kampot. pas de problème, on prendra le speed-boat de 12h. le temps de faire nos bagages, de prendre notre p’tit dej, de refaire un balade… on se pointe pépères vers 11h45 sur la jetée. on est une dizaine à attendre. 12h30, un bateau arrive, ce n’est pas le nôtre. le quai commence à se remplir. vers 13h, un bateau rapide accoste mais quand on veut monter, nos tickets ne sont pas les bons… tout le monde embarque sauf notre malheureux groupe. vue l’heure de notre bus, ce n’est pas encore dramatique mais on va se renseigner : il y a eu un orage, le bateau est en panne, il va arriver… les versions varient sans arrêt mais toujours aucun bateau en vue. a 14h, le responsable nous annonce (enfin) que le bateau ne viendra pas mais qu’on prendra celui de 15h. problème car on ne pourra pas attraper notre bus à temps, d’autant plus que, compte tenu de l’état de la mer, les bateaux accostent dans le port, à plus de 5km de l’endroit prévu. il nous assure que tout sera fait pour nous mettre sur un autre bus. le dernier partant à 17h, ce devrait être jouable. du coup, en attendant, pourquoi ne pas aller chez la petite dame pour manger une soupe tom yam ? bonne idée, la soupe est savoureuse. 14h50, le groupe se retrouve sur la jetée. 15h, pas de bateau, il va arriver, nous dit le responsable, mais à quelle heure ? eh bien, à 15h30. évidemment, le temps d’aller chercher les passagers sur sunset beach (dans une mer fort agitée avec des creux impressionnants), de revenir à m’pai bay, d’aller chercher ceux de saracen bay, de faire la traversée jusqu’au port de siahnoukville (dans une mer encore agitée) et de se rendre à l’agence buva sea, il est… 17h30. trop tard pour choper un bus. c’est dans ses moments là qu’on regrette ne pas parler l’anglais. mais béa est remarquable dans ses qualités de négociation et dans sa fermeté : nous rentrerons en taxi (magnifique suv toyota), ainsi qu’une jeune allemande, jusqu’au pied de notre hôtel. c’aurait pu être pire, d’autant plus qu’anna nous attend de pied ferme à la guesthouse, il est à peine 20h. tiens, si on allait se payer un dernier cocktail au rikitikitavi. un mai tai, comme la fois précédente, oui, oui. publié dans : cambodge 2017 | le 22 novembre, 2017 | pas de commentaires » -- le paradis est français lundi 20. temps kif-kif, gris et pluvieux. faut pas se décourager : on va aller sur la plage de saracen, la plus grande de l’ile, pour ensuite atteindre sunset bay par la jungle. mais d’abord, il faut prendre le « bateau lent » qui part de m’pai à 8h30. pour 7 dollars chacun (il y aurait de l’exploitation du touriste que je ne serais pas étonné), on nous dépose sur la très belle plage de sable fin de saracen. finalement, même si c’est pas nickel et même si le sable est un peu plus « grossier », on a bien fait de choisir m’pai bay. ici, sur cette immense plage de plusieurs km, les bungalows genre « camping de flots bleus » sont à touche-touche, entrecoupés parfois de restaurants, bars et autres agences de location… chaque estivant a les pieds dans l’eau, c’est vrai, mais question intimité, ça se pose là. et puis, ces constructions sont vraiment moches. nous, on va de l’autre côté de l’ile, à sunset bay (côté est, vous l’avez compris) en passant par cette luxuriante forêt tropicale. mieux vaut d’ailleurs se procurer un bâton car il n’est pas rare d’y rencontrer quelque animal rampant (pas vu). d’autre animaux occupent le terrain tels des macaques (pas vus non plus) ou des oiseaux moqueurs (peut-être du même genre que les geckos qui viennent sous notre toit, plusieurs fois pendant la nuit, et nous réveillent en nous f